Un jeune migrant a tenté de se pendre vendredi dans le préside occupé de Sebta après y être entré comme des milliers de migrants en début de semaine depuis la plage de Fnideq au nord du Maroc, a indiqué la police.
Un jeune qui serait marocain, d’après la police de l’enclave occupée de Sebta, s’était pendu par le cou avec un câble métallique au milieu d’une promenade maritime de la ville, au nord du Maroc.
Il n’avait ni pouls ni respiration lorsque la police l’a sauvé après l’alerte donnée par un témoin, ont expliqué les forces de l’ordre dans un communiqué.
Les agents ont réussi à le ranimer et « ont réussi à maintenir le jeune homme en vie jusqu’à l’arrivée des secours », qui l’ont transféré dans un hôpital, précise le communiqué.
Le jeune homme était entré par la mer dans l’enclave espagnole en début de semaine comme les milliers de migrants de différentes nationalités, chiffre sans précédent, à la faveur des difficultés de contrôle frontalier endurées par les gardes côtes marocains.
Les forces de l’ordre marocaines sont intervenues pendant la nuit du mercredi au jeudi à Fnideq pour disperser les foules de migrants qui attendaient le « bon moment » pour rallier Ceuta.
Sebta de retour au calme après l’intervention marocaine
Le calme est revenu jeudi matin, mais une nuit très agitée à Fnideq et aux abords de Sebta (Ceuta). Des heurts nocturnes ayant opposé des jeunes déterminés à rallier l’Europe aux forces de l’ordre marocaines à la sortie de la ville marocaine de Fnideq, près de la frontière avec le préside occupé de Ceuta, rapportent les médias locaux.
Les abords du passage frontalier étaient déserts jeudi matin. Côté espagnol, il n’y avait aucun mouvement sur la plage de Tarajal parcourue par les soldats espagnols, soutenus par deux véhicules blindés selon les journalistes des deux côtés de la frontière.
Mercredi, les arrivées de migrants se poursuivaient au préside marocain occupé par l’Espagne malgré le dispositif sécuritaire mis en place.
Notons que des centaines de soldats anti-émeutes étaient déployés le long des plages du préside marocain occupé par l’Espagne et un bateau de la garde civile patrouillait afin de décourager ceux qui voudraient tenter d’arriver à la nage. Des interventions qui n’étaient pas aussi humanistes que ce que décrivent les médias ibériques.