Quatrième report du procès du journaliste Soulaimane Raissouni

La Cour d’appel de Casablanca a reporté le procès du journaliste Soulaimane Raissouni

La Cour d’appel de Casablanca a reporté le procès du journaliste Soulaimane Raissouni, rédacteur en chef d’«Akhbar Al-Youm», au 18 mai prochain. Il s’agit du quatrième report de ce procès.

 

La Cour d’appel de Casablanca a reporté pour la quatrième fois le procès du journaliste Soulaimane Raissouni. La raison du report serait « la non réception par Soulaimane Raissouni d’une copie du procès verbal », a confié une source proche du dossier.

« Le procureur a donné l’ordre pour remettre une copie du PV à l’accusé lors de la dernière audience. On ne sait pas pourquoi cet ordre n’a pas été exécuté », a-t-elle poursuivi.

 

La Chambre criminelle de la Cour d’appel de Casablanca devra statuer ce soir sur une demande de mise en liberté provisoire déposée par la défense de Raissouni.

Le report de l’audience de Raissouni coïncide avec le 9e jour de sa grève de la faim en signe de protestation contre sa détention provisoire pour une période de près de 11 mois.

Le Journaliste qui a entamé, jeudi dernier, une grève ouverte de la faim avant de refuser également de boire de l’eau à partir du vendredi 09 avril, a accepté hier (mercredi 14) de se réhydrater tout en poursuivant sa grève de la faim».

Arrêté depuis le 22 mai 2020 suite à une auto saisine du parquet, sur la base d’allégations sur un faux compte Facebook d’un jeune homme de la communauté LGBT sur des faits présumés « d’attentat à la pudeur avec violence et séquestration » qui remontent à 2018, le journaliste considère que «sa détention est arbitraire et que l’information judiciaire n’a pas été impartiale».

120 journalistes appellent à la libération de Raissouni et Radi

Pa railleurs, 120 journalistes marocains ont appelé, mercredi, à la libération de leurs confrères, Omar Radi et Soulaimane Raissouni, en grève de la faim en signe de protestation contre leur arrestation arbitraire et leur maintien en détention provisoire.

L’appel signé par 120 journalistes réclame la garantie des conditions d’un procès équitable à Radi et Raissouni, par leur mise en liberté immédiate et leur poursuite en étant en liberté.