Le Maroc a annoncé l’assouplissement à partir de ce vendredi 21 mai des restrictions sanitaires, dont le couvre-feu nocturne, à la suite d’une baisse des cas de contamination, a indiqué jeudi soir un communiqué du gouvernement.
Le gouvernement de Saad Dine El Othmani a décidé d’assouplir les interdictions des déplacements nocturnes. Ainsi, le couvre-feu nocturne, imposé depuis fin décembre et renforcé durant le mois de ramadan, sera en vigueur de 23H00 et 04H30 à partir de vendredi, contre de 20H00 à 6H00 auparavant.
Cet assouplissement « tient compte des conclusions du suivi quotidien et continu de la situation épidémiologique dans le royaume, surtout la baisse des cas de contamination au Covid-19 », souligne le communiqué.
Dorénavant, les commerces, restaurants et cafés vont pouvoir rester ouverts jusqu’à 23H00, contre 20H00 auparavant.
Mais les fêtes, rassemblements, manifestations et funérailles demeurent interdites et les salles de cinéma restent fermées, selon la même source.
Cet allègement intervient alors que l’état d’urgence sanitaire, en vigueur depuis plus d’un an, a été prolongé jusqu’au 10 juin.
Cet allègement des restrictions à l’intérieur du pays s’accompagne d’une suspension des liaisons aériennes jusqu’au 10 juin avec une cinquantaine de pays.
Recommandé par le Comité scientifique et technique sur la base de l’évolution de la situation épidémiologique, notamment le net recul des cas de contamination au covid-19 enregistrés (516.000) et la stabilité des décès (9.109), cet assouplissement vise à soutenir « la relance de l’économie nationale », précise le communiqué.
Notons que la campagne de vaccination, lancée fin janvier, a permis à 7,2 millions de Marocains de recevoir la première dose du vaccin anti-covid, et 4,7 millions d’entre eux ont reçu la seconde dose.
Les autorités ont également serré la vis sur le plan sécuritaire pour éviter une prolifération du virus. Entre juillet 2020 et avril 2021, ce sont plus de 1,5 million de personnes ont été interpellées pour violation de l’état d’urgence sanitaire, dont quelque 280.000 ont été déférées devant la justice, selon des données communiqués par les autorités.