Qui aurait imaginer la Fashion Week 100% virtuelle ? La semaine des défilés a débuté sous ce format vendredi à Londres sans défilés en raison de la pandémie.
Sans défilés de mode ni rencontres de Fashion, la saison de février est consacrée aux collections mélangeant des créations dédiées aux femmes mais aussi aux hommes.
Parmi les premiers stylistes à ouvrir le bal de la saison, figurent l’Anglo-irlandais Paul Costelloe avec sa collection riche en couleurs vives et le Turc Bora Aksu avec une création de robes romantiques, inspirée de la mathématicienne, physicienne et philosophe française Sophie Germain.
La collection de la marque britannique Burberry est également parmi les plus attendues de la saison. Connue pour ses emblématiques manteaux et imperméables masculins, Burberry exposera lundi sa collection automne/hiver réalisée par le styliste italien, Riccardo Tisci.
Beckham a présenté sa collection avant la Fashion Week 100% virtuelle
La figure de proue de la mode britannique Victoria Beckham, a choisi, quant à elle, de présenter sa collection de la saison quelque jours avant le lancement de l’actuelle Fashion Week.
Frappé de plein fouet par la crise sanitaire, le secteur de la mode fait face à d’importants défis après l’annulation de plusieurs événements internationaux, de festivals et de défilés de mode.
La pandémie a également contraint plusieurs marques britanniques à fermer leurs magasins face à la concurrence du commerce en ligne, à l’image de Debenhams.
Selon une étude réalisée par le cabinet de conseil BCG en collaboration avec la banque « Bernstein » et l’association « Altagamma », la pandémie de coronavirus a fait chuté les ventes mondiales de luxe de 30 à 40 milliards d’euros en 2020.
Le stock invendu laissé est de 10 à 15 millions de pièces destinées à la Chine, qui représente plus du tiers de la demande mondiale.