La Chine construit le plus grand réseau mobile 5G au monde

La Chine a construit 792.000 stations de base 5G à fin février

La Chine avance à grands pas dans la construction du plus grand réseau mobile 5G au monde, a indiqué lundi le ministère chinois de l’Industrie et des Technologies de l’information. Biden s’appui sur Tokyo pour promouvoir des réseaux 5G fiables et sûrs.

 

Le pays a construit 792.000 stations de base 5G à fin février dernier, alors que le nombre de terminaux mobiles connectés au réseau 5G a atteint 260 millions, a fait savoir le vice-ministre, Liu Liehong, lors d’une conférence de presse.

Le ministère a également précisé que les expéditions de téléphones portables 5G en Chine représenteraient 80% du total des téléphone au deuxième semestre de cette année, notant que le pays vise à construire plus de 600.000 stations de base 5G en 2021.

La Chine s’est engagé à redoubler d’efforts pour promouvoir la construction et l’application des réseaux 5G de manière ordonnée, accélérer la couverture 5G dans les grandes villes et faire avancer la co-construction et le partage de cette technologie, relève la même source.

Pour sa part, le ministère chinois des Sciences et des Technologies avait annoncé avoir d’ores et déjà constitué un groupe de travail pour plancher sur la 6G, la sixième génération de l’internet mobile.

Pendant ce temps, les Etats-Unis peinent à rivaliser avec la Chine dans cette course. En difficulté, ils cherchent des appuis chez les Japonais.

Biden s’appui sur le Japon pour promouvoir des réseaux 5G fiables et sûrs

Le président des Etats-Unis Joe Biden et le chef du gouvernement japonais Yoshihide Suga, premier dirigeant étranger accueilli à Washington par M. Biden depuis son investiture, se sont engagés vendredi à faire face « ensemble » aux « défis » posés par la Chine.

« Nous sommes résolus à travailler ensemble pour relever les défis posés par la Chine », a déclaré le président démocrate lors d’une conférence de presse commune dans la roseraie de la Maison Blanche.

« Nous travaillons ensemble pour démontrer que les démocraties peuvent gagner les compétitions du XXIe siècle en apportant des résultats pour leurs peuples », a martelé Joe Biden, reprenant son leitmotiv d’un bras de fer idéologique face aux « autocraties ».

En écho à cette union des démocrates voulue par le président américain pour faire front commun face à la montée en puissance inexorable de Pékin, le chef du gouvernement japonais a évoqué une alliance fondée sur « la liberté, la démocratie et les droits humains ».

Il a renchéri en assurant que les deux pays alliés s’opposeraient « à toute tentative » chinoise pour « changer le statu quo par la force ou l’intimidation dans les mers de Chine méridionale et orientale ».

Le choix comme premier invité du dirigeant nippon, qui sera suivi en mai par le président sud-coréen Moon Jae-in, reflète la priorité donnée par Joe Biden aux alliés les plus proches des Etats-Unis, notamment en Asie où se joue la compétition face à l’adversaire stratégique numéro un de Washington.

Soucieux de mettre en avant des avancées tangibles, le président américain a dit qu’il allait travailler avec Tokyo pour « promouvoir des réseaux 5G fiables et sûrs ». Un communiqué commun a ensuite précisé qu’il s’agissait d’un engagement de 2,5 milliards de dollars côté américain, et de 2 milliards de dollars côté japonais.